effets secondaires

Publié le par Mademoiselle Agnès

Je ne savais pas qu'il y aurait des effets secondaires.
Enfin, en fait, si, mais pas ça.
Aurais-je dû consulter pour autant avant? Je continue à douter...


Alors je le dis ici: la création d'un blog à des effets secondaires! Et est-ce noté au dos du paquet? Même pas!
Je m'attendais à avoir moins de temps, à peut-être avoir moins de patience, à avoir plus de lecture.


Je m'attendais à "avoir".

Et ce n'est pas le cas.
Alors voilà un bout de liste d'effets secondaires avérés chez moi:
  • Je regarde ma vie plus attentivement, essayant de mémoriser les petits bonheurs pour les capturer ici, sans quoi ils fileraient, sans marquer ma mémoire. Je suis plus attentive à moi et mon vécu.
  • Je regarde ma vie plus attentivement, sachant que j'ai ici un lieu pour déambuler dans les méandres de mon vécu, dans les sinusoités de mon ressenti, prenant le temps de décortiquer, d'avancer.
  • Je regarde ma vie plus attentivement, et la notre aussi, parce que mon Homme (avec un H majuscule comme dans Hervé) lit ce blog, et ça crée un lien de moi vers lui. Ce partage parfois difficile à maintenir dans le tumulte de nos vies qui parfois se croisent plus qu'elles ne se mélangent. Et de lui vers moi car il peut répondre.
J'écris cette liste d' "effets secondaires" (tiens! ils ont des guillemets d'un coup?!) et je me demande... et si c'était ça, le vrai but de ce blog? si c'était son indication, précisément?




Alors?
qui sait?


Moi peut-être... Mais pas sûr!



Publié dans en chemin

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I
De l'écho, il y en a, en effet ;-)<br /> Si je ne manquais aussi cruellement de temps, je commenterais d'ailleurs chacun de tes billets, ça ne fait pas l'ombre d'un doute !<br /> <br /> Je te rejoins, en fait.<br /> La source qui court en chacun de nous ne saurait bien évidemment être remplacée par une autre.<br /> Il y a par contre la manière bien particulière dont tout ce qu'elle rencontre sur son chemin contribue à ce qu'elle charrie.<br /> C'est en cela que je parlais d'influence.<br /> Le terme de "contribution" serait peut-être plus juste.<br /> Nous sommes en effet ce à quoi nous participons : des systèmes.<br /> <br /> L'essentiel, je crois aussi l'effleurer grâce à ce blog que mes doigts approchent les mots tremblants.<br /> C'en est même assez vertigineux, je dois dire :-o
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M
"contribue"Voilà un mot qui me plaît.bien d'accord avec toi!bises!
I
Je boucle à l'instant la lecture (post-vacances) de ton blog, Agnès.<br /> En marchant sur tes pas, je me suis régalée… MERCI   :-)<br /> Et comme le temps — mais certes pas les mots ! — me manque, je choisis de t'adresser un petit clin d'œil depuis ce billet-là.<br /> Pas par hasard, hein… forcément   ;-)<br /> C'est que… je m'y retrouve tellement !<br /> Car chez moi aussi, cet exercice quotidien — poster un billet sur mon blog — a des bénéfices collatéraux.<br /> Dont celui que tu mentionnes : affûter mon regard sur ma "vraie vie".<br /> Ce qui, bien sûr, finit par interagir bien concrètement sur ce que je vis (suis ?).<br /> Je ne sais pas si je m'attendais à ça, mais une chose est sûre : chaque jour qui passe depuis, je m'en réjouis   :-)
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M
Tu sais quoi? ça ne m'étonne même pas, vu le nombre d'échos qu'il y a de chaque côté de nos écrans...Quant à influer concrètement sur ce que tu es, je me permet un doute (sur ce que tu vis, pas l'ombre d'un).Je crois que l'essence d'un individu de la naissance à la mort n'est pas très variable. Je crois que c'est sa capacité à le montrer, le vivre, l'assumer, le croître qui par contre peut énormément varier au cours d'une vie.Pour moi cet exercice de style quotidien m'emmène contacter cette essence... essentielle!
G
J'espère bien que notre relation n'est pas si virtuel que ça !<br /> Blog ou pas, je suis pour la communication "en chair et en os" (avec toi).<br /> Mais j'adore ces petits mots plein de bonheur et d'humour.<br /> Te quiero, te quiero.......
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M
J'ai manqué d'élégance en disant simplement l'importance des sens dans mes sentiments manquer de bienséance en parlant de ta peau j'ai frôlé l'indescence en murmurant ces mots le coeur à ses raisons que la raison ignore le corps à ses passions qui rendent tout plus fort