votre mission, si vous l'acceptez....
Cette après-midi, nous avons longuement discuté avec Hervé, sous un troisième regard, précis et bienveillant.
Nous avons parlé, tâchant de démêler nos noeud, nos non-dit, tentant de retourner sur le chemin, un peu moins près de ce mur dans lequel parfois jenous vois crains de nous voir foncer.
Retourner sur le chemin ensemble, et ensemble inventer la suite...
J'ai pu dire ma fatigue lorsque je fais des demandes vraies (celles qui acceptent d'être refusées, pas des exigence déguisées) et que je me sens chaise.
["Hervé, Aprile s'endort, tu veux t'occuper de Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard, quand Savero revient sauter sur moi et sa soeur dans mes bras:
"Hervé, Aprile s'endort, tu veux occuper Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard, quand Savero revient sauter sur moi et sa soeur dans mes bras:
"Hervé, Aprile s'endort, tu veux t'occuper de Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard, quand Savero revient sauter sur moi et sa soeur dans mes bras:
"Hervé, Aprile s'endort, tu veux occuper de Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard.....]
Il y a peu d'années, je ne faisais pas de demandes à Hervé.
Je ne savais de toutes façon pas ce dont j'avais besoin avant d'arriver au point de rupture.
Point de rupture que je ne voyais que trop tard, puisque j'étais coupée de mes émotions et de mon ressenti.
Et puis si par hasard je tentais de me connecter à un quelconque ressenti, je ne percevais qu'une dalle, solide et lourde à la hauteur du diaphragme, avec du flou au-dessus, et "rien" au-dessous...
Aujourd'hui, sans être à l'aise tout le temps avec tout ça, je suis quand même très famillière avec mes émotions (il ne me viendrait plus à l'idée de tenter de les refouler!) et j'essaie de faire des demande quand j'en ai besoin et que je peux.
Cet après-midi, j'ai réalisé que, même si Hervé a bénéficié de l'effet d'aspiration de ma progression, il n'a pas parcouru ce cheminavec comme moi, et il reste bloqué: il ne revendique pas la satisfaction de ses besoins avec la force et la conviction qu'implique leur connaissance et le respect de ces signaux.
Et ça me met en position de pouvoir vis-à-vis de lui: je me donne l'énergie de satisfaire mes besoins, demandant de l'aide pour cela, et lui s'efface devant eux, sacrifiant les siens sur ce qu'il croit être l'autel des miens.
C'est bien joli tout ça, mais j'en fais quoi, moi de cette découverte?
Et bien il m'a été proposé d'être galante avec mon Homme et de me renseigner sur l'état de ses besoins (puisque c'est une habitude que je commence à prendre pour moi et nos louloups!).
Et là, je reste sans voix:
J'ai lu des tas de bouquins, écouté des tas de conférences, je me suis formée à l'écoute active et je veille à respecter le vécu et les émotions de l'homme avec lequel je vis (entre autres), et je n'avais jamais songé à faire de même avec ses besoins!!!
Nous avons parlé, tâchant de démêler nos noeud, nos non-dit, tentant de retourner sur le chemin, un peu moins près de ce mur dans lequel parfois je
Retourner sur le chemin ensemble, et ensemble inventer la suite...
J'ai pu dire ma fatigue lorsque je fais des demandes vraies (celles qui acceptent d'être refusées, pas des exigence déguisées) et que je me sens chaise.
["Hervé, Aprile s'endort, tu veux t'occuper de Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard, quand Savero revient sauter sur moi et sa soeur dans mes bras:
"Hervé, Aprile s'endort, tu veux occuper Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard, quand Savero revient sauter sur moi et sa soeur dans mes bras:
"Hervé, Aprile s'endort, tu veux t'occuper de Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard, quand Savero revient sauter sur moi et sa soeur dans mes bras:
"Hervé, Aprile s'endort, tu veux occuper de Savero?
_Oui."
Et dix secondes plus tard.....]
Il y a peu d'années, je ne faisais pas de demandes à Hervé.
Je ne savais de toutes façon pas ce dont j'avais besoin avant d'arriver au point de rupture.
Point de rupture que je ne voyais que trop tard, puisque j'étais coupée de mes émotions et de mon ressenti.
Et puis si par hasard je tentais de me connecter à un quelconque ressenti, je ne percevais qu'une dalle, solide et lourde à la hauteur du diaphragme, avec du flou au-dessus, et "rien" au-dessous...
Aujourd'hui, sans être à l'aise tout le temps avec tout ça, je suis quand même très famillière avec mes émotions (il ne me viendrait plus à l'idée de tenter de les refouler!) et j'essaie de faire des demande quand j'en ai besoin et que je peux.
Cet après-midi, j'ai réalisé que, même si Hervé a bénéficié de l'effet d'aspiration de ma progression, il n'a pas parcouru ce chemin
Moi si.
Et ça me met en position de pouvoir vis-à-vis de lui: je me donne l'énergie de satisfaire mes besoins, demandant de l'aide pour cela, et lui s'efface devant eux, sacrifiant les siens sur ce qu'il croit être l'autel des miens.
C'est bien joli tout ça, mais j'en fais quoi, moi de cette découverte?
Et bien il m'a été proposé d'être galante avec mon Homme et de me renseigner sur l'état de ses besoins (puisque c'est une habitude que je commence à prendre pour moi et nos louloups!).
Et là, je reste sans voix:
J'ai lu des tas de bouquins, écouté des tas de conférences, je me suis formée à l'écoute active et je veille à respecter le vécu et les émotions de l'homme avec lequel je vis (entre autres), et je n'avais jamais songé à faire de même avec ses besoins!!!
Bon, et bien...
Au boulot!
Au boulot!