ça va ou bien?

Publié le par le soldat en chocolat

Ces temps-ci, moral en berne, souvent au bord des larmes, sans bien savoir pourquoi...
Besoin de faire le plein mais sans savoir comment, ni de quoi.
Alors bien sûr,tensions maximales avec Hervé... histoire de simplifier le tableau...


Et puis, ça m'a pris comme une envie de pisser, j'ai allumer l'ordi pour chercher une musique bien précise.
A son écoute, une vague de nostalgie m'a submergée...
Cette musique, c'est la chanson de ma jeune soeur... Elle lui a été chantée en boucle pendant des heures, sur des années...
Je la rechante aujourd'hui à ma fille, fredonnant dessus
"Aprile, Aprile, tu es mon amoure douce;
Aprile, Aprile, je t'aime tellement très fort;
..."

Et Savero s'y met aussi (il y ajoute quelques "caca pourri" et autre "pirouettes - cacahuètes"...)



Et puis nous avons été en famille, faire les courses dans le supermarché de notre futur quartier... Histoire de se mettre dans le bain et nous sommes passé à côté de la future école de Savero (il y fera sa rentrée début novembre) (elle est vraiment à côté de l'appartement! en fait sur le pâté de maison derrière "nous", orientée dans le même sens que "nous").


En rentrant, il y avait un coli dans ma boite aux lettres... et si il y a une chose qui me ravie particulièrement, ce sont les surprises! Surtout si, comme là, elles sont réellement inattendues....


Une pensée dans un sens avait croisé un billet dans l'autre entre la poste et le oueb...
(^_^)

Alors bien sûr j'ai appelé!


Cet appel...
Il m'a fait un effet... boeuf!
Je me suis trouvée reboostée! (incroyable!)
Après avoir raccroché (ce qui a pris... un certain temps, voir même un temps certain...), je me suis retrouvée, ma fille dans le dos, dansant, chantant et abbattant un travail incroyable (c'est bien simple, je n'aurais jamais soupçonnée que j'en étais capable deux heures plus tôt!)

Je me suis occupée d'un potimarron qui m'attendais depuis plusieurs jours déjà.
Je l'ai ouvert et j'ai découvert sa pulpe, son coeur et ses pépins. Je les ai regardés...
J'ai plongé les mains dedans et délicatement, je les ai détachés de la chair. Avec l'immence conscience que ces pépins, c'étaient le travail de toute un cycle, le résultat d'une performance incroyable...
Un résultat, oui, mais pas seulement, car un autre cycle veille avec chaque pépin...
Un cycle précieux et fragile, dans lequel je suis inclue au même titre que tous les éléments de tous les règnes du vivant.
Alors, les yeux droit dans le coeur du cucurbitacé, j'ai récolté une tasse de ses précieuses graines  et je lui ai promi que ces pépins, il ne les aurait pas préparé pour rien...


Seulement voilà, outre que je fais des promesses solennelles à des courges, et quez je me demande si le téléphone ne me rendrais pas mystique (en tous cas parfois au moins...), il y a une chose que je voudrais savoir...


Les potimarrons, ils ne seraient pas stériles, des fois?

Parce que si c'était le cas, comment dire...
Enfin, vu que le ridicule ne tue pas...
Enfin, il paraît...


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C
faut pas s'moquer du 3ème âge !!
Répondre
L
:oP
C
Je ne puis parler de la stérilité du potimarron...En revanche, après avoir traversé une rue de Paris en chemise de nuit, je peux t'assurer que le ridicule ne tue pas !
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L
Tu portes la chemise de nuit avec une élégance qui n'est pas permise à tout le monde...(^_^)
P
http://qc.answers.yahoo.com/question/index.php?qid=20070523155502AAVW2lM&show=7;-)Princesse Petit Pois
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L
(^_^)merci!(je raconterais peut-être bien la suite!)