écriture: rêve et réalité
Je réfléchissais à mes rapports à la création, problématique soulevée par l'existence même de ce blog et j'en arrive à mes rapport à l'écriture elle-même.
Je n'ai jamais été de ces filles qui tiennent un journal de bord, vous savez, ces cahiers cadenassés qu'on tutoie et à qui on dit tout.
Non. Moi, j'étais plutôt du genre à tout taire, pas volontairement vraiment, non, mais sans lutter contre cette propension au silence.
Mais quand j'étais ado, pourtant, j'écrivais... J'écrivais des histoires fantastiques de jeunes filles malheureuses (et avec de "bonnes" raisons de l'être) que le grand amour sauvaient un jour. Ces récits prenaient forme lentement dans mon imaginaire et seule une petite partie atterrissait sur papier parce que je n'aime pas écrire.
Un jour j'ai réalisé que ces histoires naissaient toutes dans des circonstances similaires. Je plongeais dans ces rêveries quand j'allais mal. Et je passais à l'écriture quand penser ces histoires ne suffisaient plus à maintenir mes douleurs et mes souffrances à distance de ma conscience.
Adolescente, j'ai écrit pour survivre.
Aujourd'hui, et "adulte", j'écris parce que j'en ai ressenti l'envie immense en lisant le blog d'une amie. J'ai lu son blog (chaque article), et quelque chose c'est produit en moi...
Lors de ma première grossesse, la vie a mis une femme, sage s'il en est, et amie depuis (je l'aime!) sur mon chemin.
Je voulais absolument une péridurale (au 21° siècle, voyons, c'est bien le minimum!) et cette femme, "à l'insu de son plein gré", m'a donné envie d'accoucher, et d'accoucher vraiment. Elle n'a rien fait. Elle a juste été là, me montrant d'autres possibles, et j'ai ressenti un immense élan (non, Hervé, pas l'animal) d'envie et j'ai fait quelque chose d'extraordinaire: j'ai osé. J'ai pris un risque (le risque de rater) et aussi un autre (celui de réussir) et j'ai aimé.
Je n'ai jamais été de ces filles qui tiennent un journal de bord, vous savez, ces cahiers cadenassés qu'on tutoie et à qui on dit tout.
Non. Moi, j'étais plutôt du genre à tout taire, pas volontairement vraiment, non, mais sans lutter contre cette propension au silence.
Mais quand j'étais ado, pourtant, j'écrivais... J'écrivais des histoires fantastiques de jeunes filles malheureuses (et avec de "bonnes" raisons de l'être) que le grand amour sauvaient un jour. Ces récits prenaient forme lentement dans mon imaginaire et seule une petite partie atterrissait sur papier parce que je n'aime pas écrire.
Un jour j'ai réalisé que ces histoires naissaient toutes dans des circonstances similaires. Je plongeais dans ces rêveries quand j'allais mal. Et je passais à l'écriture quand penser ces histoires ne suffisaient plus à maintenir mes douleurs et mes souffrances à distance de ma conscience.
Adolescente, j'ai écrit pour survivre.
Aujourd'hui, et "adulte", j'écris parce que j'en ai ressenti l'envie immense en lisant le blog d'une amie. J'ai lu son blog (chaque article), et quelque chose c'est produit en moi...
Lors de ma première grossesse, la vie a mis une femme, sage s'il en est, et amie depuis (je l'aime!) sur mon chemin.
Je voulais absolument une péridurale (au 21° siècle, voyons, c'est bien le minimum!) et cette femme, "à l'insu de son plein gré", m'a donné envie d'accoucher, et d'accoucher vraiment. Elle n'a rien fait. Elle a juste été là, me montrant d'autres possibles, et j'ai ressenti un immense élan (non, Hervé, pas l'animal) d'envie et j'ai fait quelque chose d'extraordinaire: j'ai osé. J'ai pris un risque (le risque de rater) et aussi un autre (celui de réussir) et j'ai aimé.
Alors:
Merci
De tout mon coeur, merci...
Parce que j'ose...
Parce que je prend le risque...
Merci
De tout mon coeur, merci...
Parce que j'ose...
Parce que je prend le risque...